La langue des signes, LSF est une langue visuelle et gestuelle utilisée par les sourds et certains entendants. Elle repose principalement sur le mimétisme langagier ou expression par des gestes définis d’objets, d’actions, d’émotions, sur l’imitation : caractéristiques d’objets ou d’actions, mais aussi sur la symbolisation, l’allusion et la convention. Les expressions faciales sont très importantes. Faisons le tour !
La LSF créée à travers des signes arbitraires
Tout comme d’autres langues avec lesquelles nous sommes plus familiers, la langue des signes n’est pas universelle. Ainsi, les alphabets dactylologiques de Belgique, Pays-Bas, Suisse, Allemagne, Danemark, Suède, Italie, Espagne, Portugal, Argentine, Brésil n’utilisent qu’une seule main pour l’épellation un mot. Ils ont en effet tous la même racine. L’alphabet sourd français était utilisé au XVIIIe siècle, tandis que les alphabets anglais, australien, irlandais et yougoslave nécessitaient les deux mains.
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Comme la langue parlée, la langue des signes LSF est créée à travers des signes arbitraires pour qu’ils puissent se comprendre. À titre d’exemple, certains mots se signent grâce à la forme de doigts qui imitent en dactylologie la première lettre d’un mot. La couleur rose se signe en faisant un R avec vos mains et en passant votre main sous votre menton.
Cependant, certains signes de base, sont tous les mêmes, ce qui est compréhensible tels que :
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- Manger
- Boire
- Se laver.
Ainsi, des personnes sourdes de différents pays et avec différentes langues des signes peuvent se comprendre presque complètement après environ deux heures de discussion, peu importe le niveau de difficulté du sujet de discussion.
Aujourd’hui, il est préférable d’aller dans une association pour l’étudier en groupe. Certaines universités offrent également des cours
LSF : les signes grammaticaux
Il se décline des signes qui préfigurent une expression idiomatique du français et qui d’un seul geste traduisent des phrases entières.
En LSF les temps de verbe n’existent pas, on mentionne seulement quand l’action a eu lieu pour le passé : avant ou hier, pour le présent : aujourd’hui, pour le futur : après ou demain. Cependant, le temps est précisé par la position du corps et surtout l’épaule de la main maîtresse. La position des signes relatifs au corps plus ou moins éloignés donne également une idée du temps, soit passé, présent ou futur.
Par la suite, la date exacte est fixée par le signeur si besoin : dans un mois, il y a deux ans, hier, en ce moment, demain, et bien d’autres. L’ordre des signes est permuté. Les verbes viennent généralement à la fin d’une phrase. Enfin, les expressions corporelles et faciales renseignent l’interlocuteur sur le type de phrase.
L’alphabet dactylographique consiste à la représentation de chaque lettre de l’alphabet par une position déterminée des doigts : pour les droitiers la droite et pour les gauchers la gauche. Cet alphabet n’est utilisé que pour épeler des mots inconnus, à savoir des noms de villes, des prénoms. Les noms des personnes sont toujours épelés en dactylologie, soit l’alphabet sourd signé avec la main.